Dans le secteur médical, l’ambulancier est à la fois un transporteur spécialisé et un auxiliaire sanitaire. Il joue un rôle capital en ce qui concerne le bien-être des malades et des blessés. Devenir ambulancier est accessible à toute personne désireuse de se reconvertir professionnellement. Toutefois, il faut posséder au préalable les qualités et les compétences requises, maîtriser les missions et suivre une formation. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le métier d’ambulancier.
Description du métier d’ambulancier
Faisant partie du domaine hospitalier, le métier d’ambulancier ou d’ambulancière consiste à conduire les malades et les blessés aux soins d’urgence au moyen d’un véhicule. Pour la plupart des cas, ce professionnel de la santé connaît les itinéraires et adapte sa vitesse en vue d’effectuer des trajets rapides. Généralement assisté par un auxiliaire ambulancier, il est habilité à transporter et à installer le patient dans le véhicule en prenant en compte sa condition physique et son état de santé.
L’ambulancier a également pour mission de prodiguer les premiers soins au patient en cas de besoin. Parmi ces premiers soins, nous avons la désinfection des plaies ou encore les gestes cardiaques et respiratoires. C’est la raison pour laquelle son véhicule est équipé d’un matériel d’assistance sanitaire. Il assure l’entretien et le nettoyage régulier de l’ambulance. De plus, l’ambulancier transmet les informations issues de son diagnostic au personnel soignant devant assurer la prise en charge (aide-soignant, médecins ou infirmiers).
Les qualités et les compétences nécessaires pour devenir ambulancier
Pour devenir ambulancier, il faut posséder un certain nombre de qualités et de compétences. L’ambulancier doit être nécessairement apte à transporter des patients dans des conditions d’urgence en adoptant des mesures sécuritaires. Il doit être capable de travailler de jour comme de nuit, les jours fériés ou encore pendant les week-ends. Notons que les horaires de travail d’un ambulancier dépendent de la structure pour laquelle il travaille.
Mis à part les compétences en matière de conduite, l’ambulancier doit avoir une bonne maîtrise des itinéraires routiers sans oublier la maîtrise des premiers gestes de secours. Il doit faire preuve de vigilance et de sang-froid afin de mettre le patient en confiance. Outre le fait d’avoir une bonne condition physique, il est également nécessaire d’avoir un moral au top afin de gérer les interventions nécessitant la prise en charge d’un patient en détresse.
Les études et les formations pour devenir ambulancier
Pour exercer ce métier, il est obligatoire de posséder un diplôme d’État d’ambulancier (DEA). Il s’agit d’un diplôme de niveau V accessible pour les personnes ayant au moins le BEPC. Il s’obtient après une formation ambulancier comprenant des épreuves écrites et orales. Après cette formation, vous pouvez devenir ambulancier indépendant, devenir ambulancier volontaire, etc. L’admission à cette formation est subordonnée à la possession d’un permis de conduire B d’au moins 3 ans. Outre le permis, il faudra présenter un certificat médical. Ladite formation est dispensée dans des centres agréés par le ministère de la Santé et comprend 8 modules et 5 stages (hospitaliers et entreprises). Le but est de vous faire acquérir des compétences pouvant vous permettre d’assurer la sécurité du patient ou de prodiguer les premiers soins.
Pour devenir ambulancier croix rouge, vous pouvez obtenir votre DEA au sein de l’un des instituts de formation de la croix rouge. Par contre, si vous désirez devenir ambulancier urgentiste au SMUR, il vous faudra une formation complémentaire d’adaptation à l’emploi (FAE) d’ambulancier SMUR. Ladite formation est suivie d’un stage de conduite en état d’urgence et de sécurité routière dans un centre de formation agréé. Elle comprend généralement 4 modules : hygiène-décontamination et désinfection, situation d’exception, radiotéléphonie, participation à la prise en charge du patient.
Le salaire d’un ambulancier et les évolutions de carrières possibles
L’ambulancier peut exercer son métier dans la fonction publique hospitalière ou dans une entreprise privée. Si ce dernier est dans la fonction publique, il peut être rémunéré 1300 € le mois en début de carrière et à près de 1750 € en fin de carrière. Lorsqu’il exerce dans le privé, il peut gagner environ 1500 € le mois et peut bénéficier des évolutions de salaires au fil du temps.
À la longue, l’ambulancier a la possibilité de se spécialiser dans le transport sanitaire pédiatrique ou d’urgence. Il peut également devenir un régulateur qui est un métier très demandé. Le régulateur a pour mission de gérer les plannings d’une équipe d’ambulanciers et de coordonner les demandes de prise en charge.
Les ambulanciers peuvent également se réorienter vers les métiers d’auxiliaire de puériculture ou d’aide-soignant en suivant des formations spécifiques. Après des années de fonction, l’ambulancier peut décider de gérer sa propre entreprise. De ce fait, il lui faudra disposer d’un véhicule respectant les exigences du métier sans oublier l’accord des services préfectoraux.