Lorsqu’on parle d’antiquaire et de brocanteur, la différence n’est pas très nette pour de nombreuses personnes. En effet, les deux peuvent œuvrer dans l’acquisition et la revente d’objets anciens. Comment donc distinguer l’un de l’autre ? Quelles différences existe-t-il entre ces deux corps de métiers ? Nous répondons à ces questions dans le présent article.
Quelles sont les principales activités d’un brocanteur ?
On a souvent tendance à assimiler le métier d’antiquaire à celui du brocanteur. Pourtant, les activités qu’ils exercent ont une nature différente.
En effet, le brocanteur se présente comme un passionné du commerce. En principe, il se concentre sur l’acquisition d’objets en tout genre. Ensuite, soit il les revend, soit il les échange. Il se fixe pour comme principal but la réalisation d’un minimum de profit grâce à la revente de ses acquis.
Comme son nom le laisse entendre, le brocanteur est la personne qui tient un magasin de brocante. Cette activité est accessible à tout le monde. De plus, aucune formation spécifique n’est requise pour son exercice.
Par ailleurs, il est rare que les objets vendus dans les brocantes aient de la valeur. Le brocanteur s’intéresse surtout à la vente d’objets de faible et de valeur moyenne. La plupart du temps, les antiquaires se lancent dans de telles activités avant leur départ en retraite. Ceci étant fait pour pouvoir écouler les stocks, ou tout simplement pour préserver le commerce.
Que faut-il savoir sur le métier d’antiquaire ?
À différence du brocanteur, cet antiquaire situé en Vienne par exemple base son activité sur la collecte et la vente d’objets anciens. Ce personnage est réellement passionné par l’histoire de l’art et du commerce. Ces principaux clients sont des amateurs d’art qui rachète les pièces rares que déniche l’antiquaire. Comme vous pouvez le comprendre, les objets en vente dans sa boutique ont plus de valeur. Pour déterminer leur prix, il prend en compte plusieurs facteurs, en l’occurrence l’ancienneté des objets, leur rareté ainsi que leur valeur artistique.
En outre, l’antiquaire prend le temps de remettre en état et de restaurer les objets anciens avant leur mise en vente. Chose que le brocanteur ne fait jamais. Dans la restauration de ces pièces rares, l’antiquaire sollicite souvent l’aide d’un ébéniste ou d’un doreur. Pour être certain de l’authenticité de celle-ci, il requiert de temps en temps les conseils et l’avis d’un professionnel de la culture.
Enfin, l’antiquaire se déplace très souvent. Pour lui, les expositions, les vide-greniers, les salles de ventes sont de belles occasions pour trouver la perle rare. Comme vous l’aurez compris, ce professionnel doit être doté de certaines qualités. Être un grand passionné des objets de l’antiquité est une qualité à avoir impérativement. Cette passion doit ensuite être conjuguée avec une bonne connaissance de l’histoire de l’art. À titre d’information, sachez que l’antiquaire suit un cursus pour se spécialiser avant d’exercer ce métier. Enfin, il doit avoir une curiosité aiguë et un bon sens de la relation client.
Le brocanteur et antiquaire ne travaillent pas de la même façon
Pour la vente de ses marchandises, le brocanteur va quotidiennement au sein des brocantes, des marchés aux puces ou encore des vide-greniers. Quant à l’antiquaire, il a sa propre boutique. Toutefois, il se rend sur ces lieux, le plus fréquemment possible, pour rechercher des objets de valeur.
En outre, le brocanteur achète principalement les objets et les revend en l’état. Comme ils ont peu de valeur, il ne bénéficiera que d’un minimum de profit. En revanche, la vente d’objets endommagés est inconcevable pour l’antiquaire. Il se charge d’abord de les restaurer afin d’en faire ressortir la valeur. Sachez qu’en plus d’avoir une grande valeur, les articles en vente dans une boutique d’antiquité sont très rares.